PoèmeD’unJour:12.4.19.

 Seul ;

devant un monde
endormi
scellé à jamais,
trésors entassés,
dorures préservées,
jamais touché
un être allongé
préparé pour l’éternité

Humblement
pioche à la main
le premier
à entrer
dans ce passé
multimillénaire intouché

le temps s’est arrêté
sur un faste entremêlé


Fièrement il entre ;
s’attend à rencontrer
un représentant
doré
prêt à discuter,
de son rôle,
de son époque,
comme si de rien n'était

Mais personne ;
juste lui et l’allongé,
trois mille ans d'écart

Un vivant et l’autre vivant de l’autre côté du monde


des copeaux de bois précipités...


le temps s’est bien arrêté


Par Pierre

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