PoèmeD’unJour:19.4.19.

               Je suis le sept mille six cent vingt-cinquième à marcher ici
aujourd’hui
  
Tout est beau, tout est joli  
 
Mes yeux vont d’une pièce à l’autre, d’un cerisier, à une porte,
d’un vase, à une tuile,
d’un tapis, à une photo,
d’un détail invisible, à la couleur de la chambre,
d’une poussière, à une tâche récente
 
J’arpente de long en large la magistrale bâtisse,
pense à l’illustre personnage qui s’est assis là  
où je m’assois en ce moment  
me mets à rêver de sa vie...
 
Une connexion en lui et moi se crée   
un lien entre le passé et présent
 
Je vois ce que les autres ne voient pas  
c’est sûr, je prends les photos les plus insolites
que personne n’a jamais prises  
je m’intéresse aux détails les plus intéressants que  
personne n’a jamais vus...
Je ressens le lieu comme personne.

 
                Je suis le  sept mille six cent vingt-sixième à déambuler 
aujourd'hui
 
Tout est joli, tout est beau  
 
Mes yeux vont d’une pièce à l’autre, du sapin central, à l'escalier d'entrée,
d’une fourchette, à une plinthe,
d’un cadre, à une table basse,
d’un livre corné, au plafond,
d’une poussière, au sol  
 
J’arpente de long en large la bâtisse,  
pense à l’illustre personnage qui s’est assis là  
où je me trouve  
me mets à rêver de son histoire, de ses tourments...
 
Une connexion se crée en lui et moi  
un lien entre le passé et présent
 
Je vois ce que les autres ne voient pas  
c’est sûr, je prends les photos les plus originales
que personne n’a prises auparavant 
je m’intéresse aux détails que  
personne n’a jamais appréciés autant que moi...
Je ressens le lieu comme personne.
 
             Je suis le sept mille six cent vingt-septième... 
 
Par pierre