¶ Les mains liées
tête bandée
les jambes embourbées
la nuit
Des rats
la puanteur
ils ne pensent pas, plus
un silence éloquent les suit
Ils les arrêtent,
ils les détachent de leur lien
les attachent à un poteau
Ils pleurent,
les larmes ne viennent plus
ils les ont toutes épuisées
depuis le premier jour
Ils ne ressentent plus rien,
n'ont plus d'émotions
ne sont plus humains
depuis le premier jour
On leur enlève leur bandeau
leurs copains, fusils en mains
les visant
Ils n’entendent pas le cri du colonel
Leur dernière pensée à leur famille si chère, lointaine
Les balles partent, fendent le ciel noir
Un corbeau croasse
Ils étaient déjà morts
depuis le premier jour ¶
Par Pierre
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C’est terrible mais beaucoup ont ressenti cela!!!
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c’est très fort … et beau à la fois
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Merci ! C’est difficile de traiter un sujet comme celui-là. C’est après avoir lu « Un Long Dimanche De Fiançailles » que j’étais inspiré et ses mots me sont venus.
Merci d’être passé
Bonne Journée
Pierre
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