|Que fais-je dans cet enfer ?
De mort,
De cadavres,
D'ennui,
Me dévorant
Au plus profond de mon être
De ce qu'il en reste
Et les balles sifflent au dessus de ma tête
En fond sonore monotone
Et la puanteur
Des corps
En décomposition
De Jean,
Et de Gaston,
Et d'Armand,
Et d'Auguste,
Et de Louis,
Et de Jacques,
Et les autres
Et la boue,
Et les rats,
Et les poux,
Et les tics,
Et le froid,
Et l'ennui,
Et l'ennui,
Et la folie,
L'Humanité a cessé d'exister dans ces tranchées
;
Hier j’étais avec
Toi
Dans tes bras
Rien ne pouvait m’arriver
Blottis contre ton corps
Tout était beau
Le soleil luisait
Tout était rêve
Tu chantais
On se projetais
De vivre
Ensemble
Humblement
A la ferme
Amoureux
;
Quand,
La Guerre
Frappa
A notre porte |
Par PierreB.
Ça fait écho au film 1917 de Sam Mendes que j’ai vu récemment bien que lorsque j’ai écrit ce poème il n’était pas sorti ! Un chef d’œuvre sur la 1ere Guerre Mondiale, je trouve.
Merci, se souvenir de cet horreur sans témoin direct est primordial.
Bonne journée
Un témoignage, un ressenti poignant et terrible de la guerre 14-18!
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Ça fait écho au film 1917 de Sam Mendes que j’ai vu récemment bien que lorsque j’ai écrit ce poème il n’était pas sorti ! Un chef d’œuvre sur la 1ere Guerre Mondiale, je trouve.
Merci, se souvenir de cet horreur sans témoin direct est primordial.
Bonne journée
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Des mots porteurs d’émotions et de sens…
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Merci, c’est gentil.
C’est sortir du cœur.
C’est si loin mais tellement proche à la fois.
Bonne soirée
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