PoèmeD’unJour:30.7.19.

¶
Un à un
les boutons de nacres blancs
de ses doigts fins
se défont
lentement

La chemise blanche
s’entrouvre

L’atmosphère caniculaire
des volets fermés

Juste sa chemise
et rien d’autre en dessous

Dans ce huis-clos
sensuel
dépourvu de paroles
les gestes prennent
tous leurs
sens

De dos
elle se montre
à nue, à moi
se retourne
dévoilant timidement
son corps 
; vrai ;
de ses cicatrices,de ses bleus

Je la vois telle qu’elle
la femme que j’aime
j’en prends conscience
réellement

A moi maintenant
de me mettre à nu
en me dévoilant 
tel que je suis 
sous ma chemise
¶


Par Pierre Blanchard

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