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Un à un
les boutons de nacres blancs
de ses doigts fins
se défont
lentement
La chemise blanche
s’entrouvre
L’atmosphère caniculaire
des volets fermés
Juste sa chemise
et rien d’autre en dessous
Dans ce huis-clos
sensuel
dépourvu de paroles
les gestes prennent
tous leurs
sens
De dos
elle se montre
à nue, à moi
se retourne
dévoilant timidement
son corps
; vrai ;
de ses cicatrices,de ses bleus
Je la vois telle qu’elle
la femme que j’aime
j’en prends conscience
réellement
A moi maintenant
de me mettre à nu
en me dévoilant
tel que je suis
sous ma chemise
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Par PierreBlanchard
Vous êtes « belle ».
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Non, vous êtes beau !
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