Ma rétine
est gravée
à jamais
par ce corps
d’or, de bois
de grâce millénaire
Mes mots ne raisonneront jamais
comme mes yeux ont pu saisir
sa beauté pure
Ce regard porté vers l’au-delà
Courbure adolescente délicate
Silhouette élégamment raffinée
divinement à en être accueilli en son sein
portée par le noir félin, les seins dessinés
Pureté fragile voguant
les siècles dans l'obscurité
mise en lumière par Carter
un siècle plus tard, une exposition
et me voilà devant lui
touriste ébahi
Par Pierre Blanchard
[Contexte: Écrit après la visite de la grande Exposition
Toutankamon aux Halles de la Villette à Paris,
éblouis par cette rencontre.]
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