PoèmeD’unJour:24.9.19.

Je le mordille
son sein bombé
tacheté de rousseurs éparses 

Je le caresse
du bout du bout
des doigts
l’effleure à fleur
d’une plume élancée

L'ombre portée
du plafonnier
plonge
prolonge
allonge
la courbure 
du dessein
sur sa peau nacrée

Je m'en vais 
l'embrasser
tendrement
obligé d'écourter 
ce poème 
pour vivre le moment 



  (Qu’elle a de beaux seins ! )




Par Pierre Blanchard

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